Quand j’étais petite, j’avais des rêves de Jeeps, de blessés, de jungle…

Lise Boudreault parle sans presque jamais reprendre son souffle. Pour décrire sa nouvelle vie, les images se bousculent, les mots sortent en rafales.

… à cinq ans, une tante m’a demandé : « Tu veux faire quoi quand tu seras grande ? » J’ai dit : ‘Je veux être missionnaire’…

L. Boudreault, la petite fille du boulevard Riel à Hull, est devenue spécialiste du droit de la guerre. Aujourd’hui, pour gagner sa vie, elle élit domicile dans les points chauds de la planète. Quand elle s’installe au volant de son 4X4 le matin, c’est pour pénétrer dans un monde fait d’épidémies, de massacres et de famines. Et quand elle se présente au travail, c’est parfois pour faire entendre raison à des psychopathes, rassurer des enfants-soldats armés jusqu’aux dents, ou côtoyer des cannibales.

Lise Boudreault représente le Comité International de la Croix-Rouge (C.I.C.R.) dans des pays en guerre. Depuis deux ans, elle rencontre des belligérants, leur présente le travail de la Croix-Rouge, essaie de les convaincre que l’organisation est impartiale, et leur enseigne l’a b c du droit humanitaire.

Ca veut dire essayer de leur faire comprendre qu’il y a des règles dans la guerre, qu’on peut viser un objectif militaire mais qu’il faut distinguer un combattant d’un non-combattant, que les femmes et les enfants devraient être épargnés (en savoir plus sur les Conventions de Genève).

Dans un hôpital désert de Kigali au Rwanda, sa nouvelle mission, la juriste de la guerre, qui a fait ses premières armes dans l’Afrique du sud de l’apartheid et au Libéria, se dit nerveuse d’affronter un journaliste. Elle allume une cigarette, ouvre une bière et, avant d’entamer son histoire, prend une profonde inspiration.

« Je reviens de l’enfer »

Je ne sais pas si des gens vont se rappeler de ces images de la presse où on voyait, il y a quelques années, des hommes en robes de mariées et en souliers à talons hauts qui portaient des perruques roses, oranges, vertes, avec leur kalachnikov ou leur M-16, et des munitions en bandoulière. C’était des images assez difficilement compréhensibles pour nous. Au mois d’août dernier, on a vu réapparaître ces hommes en transe avec leurs déguisements.

L. Boudreault revient du Libéria, où la guerre civile a atteint une telle sauvagerie qu’elle a forcé l’évacuation en catastrophe, à la mi-septembre, de toutes les organisations humanitaires. Un conflit barbare qui, après cinq ans, est tombé dans l’oubli médiatique. Des soldats qui barrent leur bout de route avec des cordes d’intestins de leurs ennemis et qui, pour ralentir l’approche des rares véhicules, les obligent à zigzaguer entre des piles de crânes humains.

Le Libéria est un environnement hostile de toutes les façons. Par rapport aux bêtes, c’est le pays des serpents, des scorpions et tout. Au niveau des maladies, dans notre petite équipe de trente personnes, il fallait évacuer des gens toutes les semaines pour des malarias ou des virus qu’on ne connaît pas. Pendant la saison des pluies, il pleut 24 heures par jour, sept jours par semaine, pendant des mois. Il n’y a pas d’eau courante, pas d’électricité. Et à côté de ça, une situation politique et militaire dangereuse, qui se joue à la seconde près, des gens avec qui on parle un moment et qui l’instant d’après retournent leur kalachnikov vers vous. On ne peut jamais prévoir ce qui va se passer. A chacun des barrages militaires, ce n’est jamais simple. Il y en a tous les 200 mètres. Sur un trajet de 120 kilomètres, on va mettre 4 heures parce qu’à chaque fois il faut négocier la sortie. La route ? C’est de la piste où on reste embourbé, il faut prendre le treuil et essayer de s’en sortir. Enfin bref, il n’y a jamais un moment où on peut dire Ouf ! Bon là, je respire !

Pendant sept mois, au volant de son tout terrain, avec pour seule protection le drapeau de la Croix-Rouge et son contact radio avec l’équipe locale du C.I.C.R., elle a visité les seigneurs de la guerre du Libéria, généraux et commandants des factions rivales retranchés dans leurs Q. G., et fait la tournée de leurs vassaux en poste aux barrages routiers. Expliquer les conventions de Genève à des enfants en armes terrés derrière des piles de sacs de sable est une expérience qu’elle n’oubliera pas de si tôt.

C’est sûr que c’est bien différent travailler avec les hommes sur le terrain. Il faut savoir qu’il y a des combattants qui ont quatorze, douze, dix ans, qu’il y a des problèmes d’alcool et de drogue. Donc il faut avoir un discours très très simplifié avec eux.

A son arrivée en février, il était question que les Libériens des trois factions rivales appliquent des accords de paix. Quand elle est partie, à l’automne, les espoirs de paix avaient fait place à une situation encore plus chaotique, avec sept factions armées.

Pour simplement arriver à sortir du pays, ça a été toute une poussée d’adrénaline (rire). Nous avions de bonnes raisons de croire qu’on y arriverait jamais. Il y avait cette espèce de piste où les avions ne pouvaient plus atterrir et où, deux jours avant qu’on parte, le dernier s’était écrasé et avait brûlé. Il n’y avait pas moyen de sortir par la mer. Il y a des moments tellement tendus que lorsque ça s’apaise un peu, c’est un grand sentiment, d’une intensité multipliée par 200 ou 1000. Mais il y a peu de ces moments-là. Et il ne faut pas compter là-dessus pour être heureuse dans sa mission parce que ça serait un mauvais calcul.

Lise Boudreault a pu s’échapper par la route.

Quand je suis sortie de là, pour moi, même le Rwanda allait être très simple. J’ai eu énormément de difficulté à en parler. J’avais tendance à résumer en disant: ‘J’arrive de l’enfer’. Et c’est tout ce que j’arrivais à dire.

Plusieurs jours ont passé avant qu’elle en parle à une copine (qui en fera des cauchemars). En sécurité à Genève, devant une bouteille de vin, elle a fait alors ce qu’elle se permet rarement de faire : ce monument de sang-froid a craqué. Lise Boudreault a pleuré.

Cannibales et travestis

Source: http://imageshack.us/photo/my-images/260/0e116ef32wt.jpg/sr=1A première vue, cela paraît insensé, presque irréel : essayer de faire rire un gamin nerveux qui joue de la gâchette, convaincre un guerrier éméché qu’il sera un grand soldat s’il permet l’évacuation de ses ennemis blessés, s’interposer au risque de sa vie entre des gens qui se tirent dessus, et leur faire accepter que s’ils veulent s’entretuer, ils doivent le faire sans enfreindre la loi, i.e. en respectant les traités que leur pays a signés. Comment garder la tête froide dans ces situations ?

Avant de dire ‘Je suis choquée! C’est inacceptable!’, je me dis plutôt : Pourquoi ? Tout doit avoir un sens.

Les soldats déguisés en femmes ?

C’est sûr qu’au début on ne se sent pas très à l’aise. C’est impressionnant. Mais il y a une explication semble-t-il. Si le soldat qui part au combat porte des attributs féminins, il croit que ça lui donne une sorte de force mystique, de protection et d’invulnérabilité.

L. Boudreault a appris à jongler avec l’absurde. Le cannibalisme au Libéria ?

C’est vrai qu’il y a des parties du corps de l’ennemi qui sont mangées, parfois même avant sa mort. On se dit : ‘Ce ne sont pas des humains ! Ce sont des cannibales, des sauvages, des bêtes !’ Mais ce n’est pas si simple que ça. Il faut le remettre dans le contexte de l’Afrique et des influences animistes. Les gens se disent par exemple qu’en mangeant le coeur de quelqu’un, ça va leur donner de la force.

Une autre pirouette nécessaire pour conserver son équilibre: elle se retranche derrière son devoir de neutralité comme déléguée du C.I.C.R.

Sans excuser certains actes, sans dire : ‘Je suis pour ou contre’, on se dit: ‘C’est un fait. Peu importe ce qu’ils ont fait, que je les comprenne ou non, ils demeurent des êtres humains, ce sont mes interlocuteurs, je leur dois un certain respect. Je n’ai pas le droit de les juger.’

Mais l’autosuggestion a ses limites. Devant quelqu’un qui a mangé les testicules de son ennemi à l’agonie (c’est le sort qu’aurait réservé Prince Johnson, un chef de guerre libérien, à l’ancien président Samuel Doe), elle reconnaît que ça vous coupe l’envie d’aller feuilleter des traités d’ethnologie.

Je pense, sans aller trop loin en psychologie, que certains de ces gens-là sont un peu psychopathes. Je pense qu’on est d’accord là-dessus… Il y a des gens avec qui il n’y a pas moyen d’avoir une conversation. Mais à côté de ça, c’est assez étonnant d’en voir d’autres qui ont fait à peu près toutes les violations imaginables et inimaginables des Conventions de Genève et qui, quand même, après une journée de violence, ont des moments de lucidité où ils se disent ‘Non mais, ça suffit. On en a assez fait. Il serait peut-être temps finalement que le Libéria retrouve la paix et qu’on arrête toute cette histoire.’ Alors que moi je ne leur ai jamais parlé de paix. J’étais là pour leur parler du droit de la guerre !

Fonceuse mais pas blindée

Lise Boudreault se rappele de l’étincelle qui l’a conduite de l’Outaouais au Libéria.

Il semblerait que mon professeur de deuxième année au primaire m’ait raconté l’histoire d’Henry Dunant.

En entendant le récit de ce Suisse qui, au siècle dernier, a été marqué par le sort affreux de blessés laissés à l’agonie dans un champ de bataille du nord de l’Italie, ce qui l’a poussé à fonder la Croix-Rouge, la petite Lise découvre sa voie.

Ca a dû me marquer parce que dans mon livre de catéchèse, j’avais dessiné plein de petites croix rouges.

Adolescente, elle n’a plus qu’une idée fixe : travailler un jour pour le C.I.C.R., peu importe qu’elle n’ait pas la nationalité suisse, pourtant un prérequis essentiel pour être recrutée par l’organisation très soucieuse de son image de neutralité. L. Boudreault s’emploie à devenir indispensable. Elle travaille pour la Croix-Rouge canadienne et fait son doctorat à Genève en droit international humanitaire. Finalement, le C.I.C.R. cède devant sa détermination et, pour la première fois, fait une exception à sa règle de n’engager que des Suisses pour diffuser son message humanitaire.

Lise Boudreault est une fonceuse. Elle n’a rien d’une minette chétive qui s’en laisserait imposer. N’empêche, quand elle se présente sur la ligne de front, elle surprend.

Pour une femme blanche, surtout en Afrique, c’est évident qu’au départ, on est une curiosité. Les gars rigolent. On se fait proposer toutes sortes de choses. Puis ensuite, quand on entre en matière, ils sont un peu étonnés et disent : ‘Mais vous avez un background militaire! Vous avez fait la guerre pour nous expliquer des choses comme ça!’ Et à partir de ce qui démarre comme un cirque, on finit par avoir leur respect. C’est sûr que ça peut toujours… (elle se râcle la gorge) …il peut y avoir parfois des petits dérapages, justement parce qu’on est des femmes et que ce sont des hommes. Mais de façon générale, j’ai été plutôt bien accueillie, même si c’était pour de mauvaises raisons.

Malgré les apparences, L. Boudreault croit qu’être une femme comporte certains avantages dans son métier.

Dans les forces armées régulières, un soldat est très fier d’être soldat, et en ce sens-là, un homme qui est un civil, comme mes collègues masculins, attire un peu moins le respect qu’une femme qui, au départ, n’est pas supposée être impliquée là-dedans.

Dans ce métier, s’il n’y a pas de place pour les états d’âme, il faut une bonne dose de sensibilité.

Je me souviens de m’être dit pendant vingt ans que je devais me blinder. Je pense que si on se blinde complètement, émotivement, on n’est plus très utile au boulot.

Source: http://africamix.blog.lemonde.fr/category/afrique/page/4/Pour travailler dans ces conditions, on ne peut pas être indifférent à la misère humaine, mais il faut savoir s’en détacher. Comme la guerre les expose à des situations extrêmes, tous les délégués du C.I.C.R. n’y parviennent pas. La Croix-Rouge engage à temps plein un psychiatre pour s’occuper des graves problèmes de stress et de dépression nerveuse dont souffrent certains.

Lise Boudreault fait preuve d’une grande pudeur quand il s’agit de parler d’elle-même. La bonne vivante qui, spontanément, vous étreint à pleins bras, avec beaucoup de chaleur, esquive habilement les questions personnelles.

– Tu n’as pas peur des fois ?
– …Ben oui. Je pense que le délégué qui dit qu’il n’a jamais peur, il faut s’en méfier. Evidemment on n’est pas à l’abri de l’embuscade, du soldat hors de contrôle. Mais on est tellement préoccupé par les interlocuteurs, les contacts radio et le boulot qu’on a à faire, qu’on oublie un peu les risques. La peur, elle est là, mais elle n’est pas vécue comme quelque chose d’incontrôlable ou de paralysant. Elle est canalisée dans notre système de sécurité. On ne va quand même pas se lancer sur le terrain à l’aveuglette. On rencontre sur le terrain les autorités responsables. On demande le maximum de garanties de sécurité

Paradoxalement ajoute-t-elle, pour plusieurs délégués, c’est le retour à une vie normale qui est difficile.

Notre problème souvent c’est quand on sort de ces contextes-là et qu’on se retrouve dans un pays en paix où là on ne comprend plus ce qui se passe parce qu’on s’est habitué à une certaine tension.

Vivre à 200 à l’heure

Je sais que ça peut avoir l’air presque monstrueux de dire ça, mais le matin quand je me réveille, je n’ai envie d’être nulle part ailleurs que là où je suis.

Il y a quelque chose d’un peu gênant de réaliser son rêve dans des situations de cauchemar. Lise Boudreault en est bien consciente. Pourtant, elle jure qu’elle n’est pas fascinée par les horreurs de la guerre, et qu’elle ne cherche ni le dépaysement, ni l’aventure. Alors, se sent-elle, comme dans son enfance, une âme missionnaire ? Non plus. Et elle n’a aucune prétention de jouer les héroïnes.

Etudier le droit de la guerre, c’est une chose. Mais ensuite, on se trouve à faire quoi (surtout au Canada…) ? J’aurais pu faire de l’enseignement. Mais j’avais envie que ça serve là où on en a besoin, donc sur des champs de bataille.

A part cette satisfaction de faire un métier qui permet de sauver des vies humaines, il y a aussi la curiosité. L’avocate hulloise se sent privilégiée d’être le témoin direct d’événements de l’actualité que très peu de gens peuvent vivre autrement que par le biais de la télévision. Et surtout, elle a le sentiment de vivre beaucoup plus intensément.

En sept mois au Libéria, j’ai peut-être pris dix ans. Physiquement je n’ai pas changé. Mais intérieurement, ça use. C’est vivre à 200 milles à l’heure. Il faut enfoncer des murs.

Lise Boudreault veut découvrir ce qui se cache derrière ces murs.

Travailler avec les hommes dans ces périodes un peu folles, c’est sûr que ça nous emmène aussi à nous poser des questions sur la nature humaine. Est-ce qu’on peut modifier chez l’humain son comportement par rapport à la violence ? Est-ce qu’il existe une nature humaine ? A ce moment-ci, je n’ai pas eu le temps de prendre de recul. J’ai vu toutes sortes de choses et, au niveau du travail, je les ai acceptées. Dans cette démarche qui m’oblige à ne pas juger ces individus, peu importe qui ils sont ou ce qu’ils ont fait, ça m’a empêché jusqu’à présent de m’asseoir et de me demander : ‘Mais ça signifie quoi finalement tout ça ?’ Le jour où j’arriverai à dire ‘Bon, voici ce que j’ai appris sur la nature humaine ou ce que l’homme est capable de faire ou de ne pas faire’, ça sera peut-être le temps de me dire : ‘Maintenant, j’ai assez travaillé dans ce domaine.' »

A peine débarquée au Rwanda, sa troisième mission, ce pays lui donne jusqu’à présent une impression étrange. Comme très peu de grosse artillerie a été utilisée (au contraire du Libéria), la guerre a laissé peu de traces apparentes. Les immeubles sont peu endommagés, les fleurs continuent de fleurir et les Rwandais, fiers et réservés, ne parlent pas de la tragédie. Après le Rwanda ?

Peut-être la Macédoine, pour sortir de l’Afrique.

A 32 ans, elle se donne encore 4 ou 5 ans de ‘terrain’ avant de retourner à une vie normale, à Hull, avec sa famille, ses amis, la neige et le printemps.

De toutes façons le C.I.C.R. nous encourage à faire à peu près 5 à 7 ans au maximum puis ensuite à essayer de nous réinsérer dans la vie sociale normale pour ne pas qu’on ait à vivre ce que certains ont déjà vécu avant, i.e. des gens qui n’arrivent plus après 15 ans-20 ans à se refaire une vie

Le célibat est obligatoire pour les délégués du C.I.C.R. qui doivent éviter les attaches pour rester très mobiles. Depuis longtemps, L. Boudreault dit à ses prétendants de ne pas faire de projets d’avenir. A la fin de son aventure avec la Croix-Rouge, se voit-elle en mère de famille, entourée de gamins inoffensifs qui n’auraient rien d’autre que des hochets à agiter vers elle ? Pour l’instant dit-elle, au Rwanda, où elle vit seule dans des campements improvisés, sans intimité ni confort, elle est une femme comblée. Sa vie est comme elle l’avait imaginée, enfant, quand elle rêvait de Jeeps, de blessés et de jungle.

Première publication: La Presse, mai 1995

***

Encadré: Une guerre sale conduite proprement

« Même si la guerre est sale, une armée qui se respecte doit la conduire proprement. » Un général gabonais qui a assisté à un séminaire organisé par la Croix-Rouge, résume ainsi le principe à la base du droit international humanitaire. Cette branche du droit est née avec la Croix-Rouge au siècle dernier.

La première Convention de Genève, signée par 12 Etats en 1864, comportait dix articles. Avec les quatre nouvelles Conventions adoptées en 1949, elle est aujourd’hui reconnue par 185 pays. Si l’on y ajoute les deux Protocoles additionnels de 1977, 600 dispositions régissent maintenant différents aspects de la guerre comme l’obligation de protéger et de respecter le personnel et les installations sanitaires (hôpitaux, ambulances), de recueillir et soigner les malades et les blessés, et de permettre la visite des prisonniers de guerre.

D’après Patrick Brugger, un des 32 juristes de la guerre au service de la Croix-Rouge, cette partie du droit n’est pas une création artificielle. « Les conflits armés se nourrissent de plusieurs paramètres parmi lesquels le sentiment d’humanité n’apparaît pas spécialement prioritaire. Mais l’histoire nous enseigne que même dans un passé éloigné, alors qu’aucun traité n’existait sous la forme de la Convention de Genève pour protéger les non-combattants, certaines coutumes établissaient déjà que différentes catégories de personnes et d’objets devaient être respectées. »

D’après la Croix-Rouge, le droit humanitaire et le travail de ses délégués spécialisés dans cette branche du droit international, comme Lise Boudreault, ont permis depuis le siècle dernier de sauver des millions de vies humaines.

2 réponses
  1. Monex
    Monex dit :

    Ce nest que la ou les composantes du Mouvement peuvent compter sur la confiance de tous des autorites comme de la population quelles ne seront pas empechees de sapprocher des victimes de conflits et de catastrophes pour leur porter lassistance et la protection requises. Et il en est de meme pour les Societes nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui ne peuvent veritablement collaborer avec les autorites nationales et agir sur lensemble du territoire et en faveur de lensemble de la population que dans la mesure ou elles peuvent compter sur la confiance dune vaste frange de la population dans toutes les couches sociales. La confiance constitue la force morale sans laquelle notre Mouvement ne pourrait vivre se developper et agir.

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  1. […] est juriste de la guerre, un travail qu’elle effectue sur le terrain, dans des situations de conflit armé, en tant […]

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